Contemporain de Descartes qui déclarait « je pense donc je suis », de Galilée à qui on attribue « et pourtant elle tourne », et de Spinoza qui se pose en contradicteur de Descartes, donnant au corps un rôle dans la pensée, Baltasar Gracián n’a pas acquis leur renommée.
Toute sa vie, il se comporte en rebelle, en homme qui s’oppose à l’ordre établi, se bat contre sa hiérarchie, contre les ordres qu’il n’exécute qu’à contrecœur. Il trace sa voie en opposition à son ordre religieux – La Compagnie de Jésus – qui le lui fera chèrement payer. Il meurt épuisé, suite à son exil, mis au pain et à l’eau par sa hiérarchie. C’est un contestataire, un homme libre et déterminé à faire valoir ses idées envers et contre tout.
L’Homme de cour, plus connu de nos jours sous le titre L’Art de la prudence (édition Payot & Rivages) a été traduit depuis sa parution dans le monde entier. Il méritait d’être « traduit » dans la langue du XXIème siècle, celle d’un monde qui change sous l’impulsion d’entrepreneurs, un monde qui souvent s’affranchit des barrières linguistiques, mais surtout un monde rapide, voire hyper rapide.
Pour rendre la pensée de Baltasar Gracián opérationnelle, Jacques Birol a fait le choix d’être sélectif, et de doter chaque maxime de son miroir contemporain. Les 52 maximes sélectionnées sont ainsi traduites dans le langage de l’action. Les commentaires prennent leur inspiration dans la culture entrepreneuriale de notre époque, faisant parfois référence à des personnalités, certaines connues, d’autres moins, mais toutes exceptionnelles. Avec un résultat étonnamment contemporain et opérationnel et … 100% pratique.
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