Ce jeudi 21 mai se tenait la deuxième édition de notre nouveau cycle de dîners sur les NBIC : convergence entre l’informatique, les nano-biotechnologies, la biologie et les sciences cognitives.
Nous avons eu le privilège de rencontrer deux personnalités à la fois passionnées et passionnantes : Bernard Werber et Thomas Landrain !
Après avoir retracé le passé de l’humanité en quelques minutes à travers une vidéo, Bernard et Thomas nous ont fait part de leur vision de l’avenir : un futur qui devrait être imaginé par tous.
Selon Bernard Werber, l’avancée des technologies fait que nous remettons notre avenir entre les mains des experts et chercheurs alors que nous pourrions tous agir pour changer le futur grâce à notre imagination.
« Tout ce qu’il va arriver de bien à nos enfants et petits enfants dépend de ce que nous faisons maintenant. » C’est pourquoi il a mis en place « l’Arbre des possibles », une banque de données d’idées que chacun peut venir enrichir en imaginant des scénarios d’avenir pour l’humanité.
Le but direct de ce projet est d’être source d’inspiration pour les scientifiques et le but indirect est de donner la possibilité aux prochaines générations de découvrir comment leurs ancêtres imaginaient le futur de l’humanité à l’époque.
Thomas Landrain, lui, a créé la Paillasse en 2009 : Le premier laboratoire de biologie français ouvert à tous les esprits curieux !
Lorsque l’on imagine un laboratoire scientifique, on pense à de la recherche, à des choses complexes qui contribuent à la création du monde de demain. Alors pourquoi ne pas le penser tous ensemble ? Pour Thomas Landrain, contribuer au monde de demain ne doit pas être un privilège. « La richesse de la Paillasse est la diversité » chacun peut avoir une idée extraordinaire, c’est pourquoi la biologie doit être démocratisée et exercée dans des espaces collaboratifs !
A sa grande surprise, ce ne sont pas les biologistes qui sont venus en premier pour l’aider lorsqu’il a initié La Paillasse mais des personnes qui avaient toujours voulu faire de la biologie sans pouvoir y avoir accès auparavant. A partir d’équipements de récupération, ils ont ainsi monté un laboratoire totalement fonctionnel qui permet aujourd’hui de simplifier la science et de la rendre accessible à tous.
Un exemple concret ? Le stylo biodégradable qui produit lui-même son encre grâce à des bactéries qui génèrent des pigments de couleurs. Mais la Paillasse ne s’arrête pas là. Désormais financé par la NASA, Thomas Landrain aimerait ouvrir un nouveau laboratoire dédié à l’exploration océanique !
En bref, ce dîner fut riche en échanges et découvertes. Nos deux experts se sont accordés à dire que grâce à l’échange de connaissances et avec un peu d’imagination chacun peut apporter sa pierre à l’édifice de notre futur. Et vous, comment voyez-vous le monde de demain?