Animateur chez RTL, chroniqueur politique au Grand Journal de Canal +, Jean-Michel Aphatie cumule les casquettes. Pourtant, rien ne prédisposait le journaliste politique, né le 8 septembre 1958, à Moncayolle-Larrorry-Mendibieu (Pyrénées Atlantique), de parents cafetiers, à mener une telle carrière. 

A 14 ans, Jean-Michel Aphatie arrête les études et enchaîne les boulots de garçon de café et vendeur de voitures. Finalement, il reprend ses études et obtient à 24 ans le baccalauréat. Il choisit alors sa voie et opte pour le journalisme. Il obtient un diplôme de l’IUT de journalisme de Bordeaux et une maîtrise de droit public à Pau. Mais c’est surtout le journalisme politique qui intéresse Jean-Michel Aphatie, une passion qu’il se découvre au moment de l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République française en 1981. 

Le journaliste multiplie ensuite les expériences dans des rédactions connues de 1988 à 1999: l’hebdomadaire Politis, Libération, le Journal du dimanche puis l’Express et enfin Le Monde. A partir de 1999, il choisit de se tourner vers la radio et commence chez France Inter en tant que journaliste politique.  Puis il rejoint RTL en 2003 où il se fait connaître du grand public en animant L’invité de RTL, une interview politique matinale. Parallèlement, l’animateur radio est également chroniqueur, de janvier 2004 à juin 2006, de l’émission de Marc-Olivier Fogiel, On ne peut pas plaire à tout lemonde, sur France 3. 

La télévision fait de l’œil au journaliste puisqu’il devient également, en septembre 2006, chroniqueur politique dans Le Grand Journal de Canal +. A la rentrée de septembre 2008, Jean-Michel Aphatie devient chef du service politique et directeur adjoint de la rédaction de RTL, ce qui ne l’empêche pas de poursuivre ses missions passées. Il débat aussi depuis janvier 2010 sur la station RTL avec Alain Duhamel. A l’occasion des élections présidentielles de 2012, Jean-Michel Aphatie commente chaque semaine pour Gala le roman-photo de la campagne.

Le travail du journaliste qui s’est fait connaître sur les ondes avec son accent du Sud haut en couleur, a été à plusieurs reprises récompensé pour son travail. En octobre 2008, il reçoit avec Arlette Chabot le prix Roland Dorgelès, décerné à des journalistes pour leur attachement à la qualité de la langue française. Puis il reçoit, en novembre 2011, le prix Philippe-Caloni du meilleur intervieweur.